Relation
entre l’art et l’ardoise de son pays
Clotilde débute sa
relation avec l'art par une rencontre avec l'ardoise de son pays.
Un jour qu'elle avait
ramassé de cette pierre pour un sculpteur, elle en garda un bout
pour elle, travailla une nuit entière sur cette matière là et fut
envahie par l'impérieuse nécessité qui se présentait à elle :
travailler la matière, sculpter pour son bien-être. « À
Rennes, il n'y a pas de cailloux » dit-elle, Clotilde passe à
la terre, rencontre Annick Leroy. Cette rencontre est déterminante
dans sa passion pour la sculpture.
En 2005, Clotilde se
forme en fonderie d'art à Libourne. « cela m'a fait découvrir
le moulage et la pratique des matières différentes comme le plâtre,
la cire, la résine ».
La spontanéité et la
liberté d'être de Clotilde se perçoivent dans son travail. Elle
s'aventure, associe à la terre, pigment, morceaux de verre. Ce qui
l'attire aussi, c'est l'alliance du feu et de la terre avec
l'expérimentation des constructions et cuissons en four papier. Elle
risque le hasard de la flamme qui donne une autre dimension à ses
pièces cuites et recuites. La casse ne l'arrête
pas.
« Quand je me promène,
je vois des choses et je transpose mon travail au figuratif dans la
rencontre avec les morceaux de bois qui m'attirent et font écho à
la terre. »
Clotilde est aussi une
aventurière de la matière noble et naturelle. Les pièces de bois
qu'elle glane, elle les associe au métal, à la terre, au verre, à
la céramique, au bronze.
Marine Schneider,
sculpteur
« libre » du mercredi matin