Hervé de Williencourt expose ses photos de tirailleurs africains à la mairie du 17 mars au 5 avril 2012
Le
« désir photographique » de Hervé De Williencourt est né de la
nécessité de donner la parole et un visage à des hommes et des
femmes qui luttent quotidiennement pour leur dignité et la
reconnaissance de leurs droits. Cette « quête » l’a amené à
réaliser depuis 1997 plusieurs centaines de portraits et
d’entretiens dans une vingtaine de pays : les Roms, les tirailleurs
sénégalais, les réfugiés sahraouis, les réfugiés palestiniens,
des acteurs des mouvements sociaux en Amérique du sud, les réfugiés
tchétchènes et les faucheurs volontaires. La simplicité d’un
magnétophone et d’un appareil photographique pour décrire des
trajectoires humaines.
Entre
mémoire et témoignage, sans réelle ambition historique,
l'exposition « Les tirailleurs africains » souhaite avant tout
donner à voir la part importante – et occultée - prise par les
soldats africains et maghrébins pour la défense d’une France
libre pendant la deuxième guerre mondiale. Ce travail se veut
d’abord une rencontre avec des hommes qui sont donc porteurs d’une
double histoire, la leur bien sûr, mais aussi la nôtre.
Hervé
de Williencourt a favorisé la rencontre : photographie et
entretien
La plupart de ces rencontres avec les Tirailleurs a donné lieu à des entretiens autour de trois moments-clés de leur parcours : le recrutement, la guerre, le retour... Les témoignages recueillis pèchent parfois par une chronologie inexacte et une connaissance sommaire de la géographie mais ils sont particulièrement révélateurs de l’existence d’une mémoire collective qui livre des précisions là où on ne s’y attend pas… C’est ainsi qu’au travers de témoignages chaque fois singuliers et uniques se dessine une mémoire collective qui met à jour l’étrange destin de ces hommes bouleversés par une Histoire qui n’était pas a priori la leur. Et qui les a longtemps oubliés.
La plupart de ces rencontres avec les Tirailleurs a donné lieu à des entretiens autour de trois moments-clés de leur parcours : le recrutement, la guerre, le retour... Les témoignages recueillis pèchent parfois par une chronologie inexacte et une connaissance sommaire de la géographie mais ils sont particulièrement révélateurs de l’existence d’une mémoire collective qui livre des précisions là où on ne s’y attend pas… C’est ainsi qu’au travers de témoignages chaque fois singuliers et uniques se dessine une mémoire collective qui met à jour l’étrange destin de ces hommes bouleversés par une Histoire qui n’était pas a priori la leur. Et qui les a longtemps oubliés.
H.
de Williencourt:
«Ils me parlent. En fait, ils me parlent parce que je les écoute,
tout bêtement. Un jour, dans un village, au Mali, un vieux
tirailleur me dit : ‘‘Une parole est une parole parce qu’elle
est écoutée. Tu es venu pour connaître notre vie pendant la
guerre. Tu es venu et tu vas repartir avec nos paroles. Alors
peut-être que maintenant les Français vont se souvenir’’ »
renseignements :
02 98 72 54 53 / mediatheque.culture@plourin-morlaix.fr
Site internet de l'artiste : http://www.herve-de-williencourt.fr
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